Si les notions d’éthique et d’écoresponsabilité sont désormais répandues dans plusieurs domaines, le monde de la mode n’est également pas en reste. En effet, l’industrie du textile figure parmi les plus polluantes et est même considérée comme étant la deuxième plus polluante de toutes industries confondues. Conscientes de ce fait et souhaitant proposer une nouvelle « fashion era » plus respectueuse de l’environnement, des marques désignées comme « éthiques et écoresponsables » ont vu le jour. Mais concrètement, en quoi consistent-elles réellement ?
Quel lien entre la mode et la pollution ?
Si de premier abord, le lien entre la mode et la pollution peut paraître flou pour certains, les faits pointent l’industrie textile du doigt. En effet, 1 tonne de textile correspond à 17 tonnes d’équivalent CO2, ce qui revient à une émission plus importante que les transports aériens et maritimes confondus. Les diverses étapes qui composent la chaîne de transformation d’un vêtement en est à l’origine, de la production au transport. L’entretien après achat figure même dans les sources de la pollution de l’air induite par l’univers de la mode. La plus grande part de pollution est détenue par la production des fibres, tant naturelles que synthétiques. A noter toutefois que les fibres synthétiques à elles seules constituent 40% des émissions de gaz à effet de serre de toute l’industrie textile. Ainsi, au vu des envergures environnementales importantes de la mode, plusieurs marques ont décidé de proposer une toute nouvelle mode basée sur l’éthique et l’écoresponsabilité à l’instar de la marque de vetement femme made in France Anahide qui vous permet de vous vêtir élégamment avec un vêtement durable.
En quoi consiste une marque de mode dite « éthique » et « écoresponsable » ?
L’éthique et l’écoresponsabilité dans l’univers de la mode renvoient respectivement aux conditions de travail des employés et au mode de production. Salaires indécents, exploitation humaine, travail pour les mineurs… la mode est au cœur des controverses lorsqu’on en vient au respect des conditions de travail élaborées par l’Organisation International du Travail. Les marques éthiques proposent donc, non seulement, de meilleures conditions de travail en respect à la législation en vigueur, mais englobent également la mode locale (octroi d’emplois à la population locale) et solidaire (soutien à une cause sociale). Quant à la dimension écoresponsable de la mode, elle correspond à une production de vetement durable réalisée dans des conditions optimales, en exploitant des matières durables dont l’impact environnemental est moindre. Ces deux concepts sont synonymes de la mode durable et soutenable, de l’écoconception ainsi que de la slow fashion.
Quel intérêt de se tourner vers une marque éthique et écoresponsable ?
Mais concrètement, pourquoi suivre la mouvance de la slow fashion ? En optant pour une marque slow fashion, vous pourrez matérialiser votre engagement face à la protection de l’environnement en consommant d’une manière plus responsable. De plus, l’industrie de la mode durable suit un processus de production rigoureux en matière d’empreinte carbone : le gaspillage et la surproduction sont fortement limités, les procédés de transformation sont repensés plus écologiques, les matières utilisées sont durables, et le packaging est également écologique. Tout ce processus est présenté au consommateur avec une totale transparence. Vous aurez donc le maximum d’informations possible sur toute la chaîne de production ainsi que l’origine des produits. En optant pour une marque de vetement eco responsable, vous pourrez donc vous habiller élégamment tout en tenant compte des enjeux écologiques de l’industrie textile.
Quelles matières privilégier pour la confection de ses vêtements ?
Décidé à vous engager dans une cause noble en vous habillant d’un vetement eco responsable ? Il vous faut bien vérifier que la matière utilisée dans la confection de vos habits soit belle et bien écologique. Parmi le lot, on dénote les matières naturelles pures (n’ayant pas subi une grande transformation et dont l’utilisation ne nécessite que très peu de produits chimiques) et les matières naturelles à base de cellulose (issues d’un végétal mais ayant subies une transformation chimique). Parmi les matières naturelles dites « pures », les matières les plus reconnues dans la fabrication de vêtement sont : le kapok, le caoutchouc, le jute, le chanvre, le cuir au tannage végétal et le lin. Quant à la deuxième catégorie, elle renvoie aux matières suivantes : le tencel ou le lyocell, le refibra, le lenzing ecovero, le modal ou la viscose. Mais si ces deux catégories sont les plus reconnues, il existe également d’autres types de matières qui rejoignent la famille des écoresponsables, à l’instar des matières textiles recyclées synthétiques (d’origine synthétique) et des matières recyclées à partir de matières naturelles et/ou biologiques. Pour les matières synthétiques, il peut s’agir du polyamide recyclé, du polyester recyclé, de l’élasthanne recyclé, ou de l’acrylique recyclé. Quant aux matières naturelles et/ou biologiques recyclées, vous trouverez des matières classiques en toutes sortes tels que le caoutchouc, le cachemire, le cuir, le coton, la laine et le lin recyclés.